A l’attention des adhérent-es du CJDES Cher-es ami-es, Le 28 juin prochain se tiendra l’Assemblée générale du CJDES au cours de laquelle l’ensemble du Bureau sera renouvelé (mandat d’un an renouvelable). Des évolutions statutaires seront par ailleurs proposées pour faire évoluer l’articulation entre les instances du CJDES: remplacer le Conseil d’administration par un comité des …
Un atelier collaboratif pour mobiliser davantage de jeunes au sein du mouvement mutualiste guinéen
Le Réseau Education et Solidarité a animé à Kindia (Guinée) ce dimanche 18 mars 2018 un atelier avec des organisations de jeunesse et des élus mutualistes sur la thématique de l’engagement en mutualité. Cette journée, organisée par ESSENTIEL et l’ONAM (Organisation Nationale d’Appui à la Mutualité) avait pour objectif de discuter des nouvelles formes d’engagement des jeunes guinéens et guinéennes et envisager la protection sociale et la mutualité comme un moyen de mobilisation au sein de la communauté. Continuer la lecture de « Un atelier collaboratif pour mobiliser davantage de jeunes au sein du mouvement mutualiste guinéen »
Retour sur Conférence internationale du Conseil de l’UE sur l’économie sociale
Les 16 et 17 avril, la présidence Bulgare du Conseil de l’Union Européenne a réuni à Sofia des ministres des pays membres de l’UE ainsi que des représentants d’organisations internationales, des partenaires sociaux et des entreprises sociales, pour la conférence « Social economy for economically sustainable and socially inclusive UE ». Il s’agissait de faire un état …
Les partenariats public-privé non lucratifs menacés ?
Parmi les organismes de recherche qui s’intéressent à l’économie non capitaliste, le CIRIEC a une triple spécificité :
– Il est le seul à étudier les deux formes d’économie qui servent l’intérêt collectif : l’économie publique (incluant les services publics) et l’économie sociale et solidaire.
– Lieu de rencontre entre chercheurs et praticiens, ses travaux ne sont pas de simples exercices de l’esprit : ils trouvent naturellement leur utilité dans la vie concrète des entreprises et des organisations.
– Ses recherches, conduites dans le cadre de ses sections nationales, se situent à l’échelle des problèmes d’aujourd’hui : elles sont internationales.
C’est donc tout naturellement qu’au delà de sa vocation première de recherche et d’information sur l’économie publique, d’une part, et sur l’économie sociale et solidaire, d’autre part, il accorde une attention particulière aux coopérations que réalisent entre elles ces deux formes d’économie, c’est à dire aux partenariats public-privé non lucratifs, en s’efforçant de les identifier, de les décrire, d’en relever les aspects positifs, les potentialités, mais aussi les insuffisances, voire les travers.
L’économie circulaire, c’est quoi ?
Alors que le gouvernement a présenté lundi sa feuille de route pour développer l’économie circulaire, l’émission Circuits courts s’intéresse mardi aux différentes initiatives privées ou publiques destinées à réduire les déchets.
Abandonner la logique linéaire. « La France affiche un taux de valorisation des déchets municipaux de l’ordre de 40%, plus bas que beaucoup de nos voisins européens », a précisé le Premier ministre, citant par ailleurs Pierre Rabhi ou l’écrivain Paul Morand pour louer le recyclage et la réparation, deux notions fondamentales de l’économie circulaire. Celle-ci a pour objectif de limiter la consommation et les gaspillages de ressources (matières premières, eau, énergie) ainsi que la production des déchets. Autrement dit, on passe d’un modèle linéaire (fabriquer, consommer, jeter), à un fonctionnement qui permet à des produits d’être réutilisés. En France, la notion a émergé au moment du Grenelle de l’environnement, en 2007. Mais c’est véritablement en 2015, lors de la loi de transition écologique d’août 2015, qu’elle a véritablement commencé à irriguer le débat public sur l’écologie, avec plusieurs objectifs fixés pour réduire les déchets.
La France « n’a pas à rougir » de sa situation. Même si le concept est encore jeune sous nos latitudes, la France toutefois « n’a pas à rougir » de sa situation actuelle, selon Alain Geldron, expert en matières premières de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe). Elle est « très dynamique, assez novatrice, par exemple la pénalisation de l’obsolescence programmée est regardée avec beaucoup d’intérêt dans de nombreux pays », explique-t-il.
Le monde de l’ESS circonspect face à la loi « Pacte »
La loi Pacte doit venir réformer les entreprises. L’économie sociale et solidaire, qui s’est sentie exclue de la concertation, ne veut pas être totalement oublié.
Le projet de loi « Plan d’action pour la croissance et la transformation des entreprises » devrait être présenté par le ministre de l’Economie, Bruno Lemaire, le 2 mai prochain. Deux grands objectifs sont fixés : faciliter la croissance des entreprises et rapprocher les Français de leurs employeurs. Les entreprises de l’économie sociale et solidaire (ESS) se demandent quelles seront les conséquences de ces changements sur leur secteur.
Bien que l’ESS représente 14% de l’emploi privé, soit un total de 2,4 millions de salariés, les responsables de la filière jugent qu’ils ont été laissés de côté par le ministère dans la préparation du projet de loi.
« Le monde associatif n’a pas été associé à la concertation autour de la loi Pacte alors qu’il représente entre 70 et 75% de l’ESS », regrette Jérôme Voiturier, directeur général de l’Uniopss. Le projet, selon lui, « résume l’ESS à une vision purement économique alors que ce n’est pas que cela : c’est une vision de la société, une vision politique sur le débat public. »
Coup dur pour l’économie solidaire
La disparition du mécanisme « ISF PME » complique les levées de fonds pour certains acteurs de l’économie sociale et solidaire.
La suppression de l’ISF-PME ne va pas seulement changer la donne pour le financement des jeunes entreprises. Elle pose aussi une très grande difficulté à des entreprises de l’économie solidaire menant des activités gourmandes en capital, notamment dans le domaine de l’immobilier social. Pour des organismes comme Habitat et Humanisme ou Solidarités nouvelles pour le logement, le dispositif ISF-PME était un levier permettant de solliciter des contribuables aisés désireux de joindre l’utile (un fort impact social) à l’agréable (une forte réduction d’impôt). En échange, l’investisseur acceptait de bloquer ses fonds sur une période longue, au minimum cinq ans, et surtout de ne recevoir aucun dividende.
Avec l’IFI, la « carotte » fiscale a disparu. Les conséquences ne se sont pas fait attendre et la chute a été brutale. Pour Lydie Crépet, responsable du pôle Finance solidaire au sein de la fédération Habitat et humanisme, les comptes sont vite faits : « L’année dernière à la même époque, l’augmentation de capital de notre foncière avait recueilli 6,5 millions d’euros auprès des particuliers. Cette année, moins de 2 millions. » Une dégringolade qui met en péril le financement d’une centaine de logements sur ce seul premier semestre.
La disparition de l’ISF oblige Habitat et humanisme et les autres entreprises solidaires à repenser totalement leurs circuits de financement. Les investisseurs institutionnels, d’abord, pourraient y contribuer, notamment à travers les fonds de l’épargne salariale. Les particuliers, aussi, peuvent toujours participer en profitant d’une réduction d’impôt sur le revenu (dispositif Madelin), un peu élargie cette année.
Anne Pfersdorff, notre présidente est l’invitée de la 3ème édition du JT de l’ESS -Mediatico
Et voici la 3e édition de “IMPACT”, le premier JT de l’économie sociale et solidaire du paysage audiovisuel, que vous avez déjà largement plébiscité au mois de mars avec 115.000 vues, merci !!! Diffusé sur le web, produit par Mediatico.fr, tourné sur le site des “Grands Voisins” à Paris, il couvre chaque mois, durant un …